Bien que le statut d’autoroute n’interdise plus formellement la circulation des convois exceptionnels (Décret du 18 avril 2012), des restrictions demeurent, dont certaines à l’appréciation des sociétés d’autoroutes.
Or nous constatons quotidiennement le passage de convois de ce type : yachts de grande dimension (Vendée-Anvers !), tronçons d’Airbus (Méaulte-Toulouse), grandes pièces de chaudronnerie pour l’industrie chimique, mobil-homes… Ceci dans le centre de Rouen, ou sur des voies telles que la D 928 (Ex : semi-remorques à essieux pivotants chargées de pales d’éoliennes ne parvenant pas à passer les rond-points à proximité du Leroy Merlin d’Isneauville) . C’est une source de danger et de blocage de la circulation sur des axes majeurs et des zones d’habitation.
Les aménagements paysagers et de sécurité des communes traversées sont régulièrement défoncés. Comment imaginer la cohabitation Route de Neufchâtel d’un service de transports en commun Nord-Sud à haute qualité de service et le passage de tels convois ?
Bref, il convient que ces transports – y compris les colis lourds – puissent, au même titre que les marchandises dangereuses, être reportés à la périphérie de la nouvelle métropole et donc que le Contournement Est leur soit ouvert. Toutes garanties à cet égard doivent être données dès le stade du cahier des charges, si la piste de la concession devait être poursuivie.
